Un peu de nouvelles

Bonjour tout le monde,

Je reprends le clavier aujourd’hui, pour vous donner des nouvelles… A la demande express d’Andji, voici un post qui pourrait bien être le premier d’un série quotidienne… A voir selon l’intensité de mon travail et ma motivation !

Commençons par le travail.

Si, je vous jure, j’ai un travail.

Enfin presque.

Après avoir lu des articles en français, anglais et même allemand traduits par Google, j’ai enfin pu voir mon tuteur. Lundi matin, après quelques jours de disparition, il est venu à mon bureau comme une fleur pour me dire que l’article qu’il devait me ramener depuis une semaine (une présentation de conférence censé m’inspirer pour mon sujet) avait disparu, de ses classeurs et qu’il me l’enverrait en version informatique dans la journée… Je sentais encore trop l’arnaque, mais à la vue des mes mails et des coups de fils que je lui avais adressé, il me l’a envoyé 10 minutes plus tard et nous avons fixé un rendez-vous pour l’après-midi même.

Suite à ces événements, je peux donc vous préciser un peu plus sur quoi je vais travailler (petit résumé maison) :

Dans le contexte de développement durable, des chercheurs tentent de mesurer l’impact qu’un bâtiment peut avoir sur l’écologie, de sa création (extraction des matériaux, transformation de ces derniers, et construction) à sa destruction (recyclage de matériaux, etc.), en passant par son utilisation en service (consommation électrique, éclairage, chauffage, climatisation, etc.).

e sujet m’intéressant, je vais donc tenté de voir de quel façon on peut améliorer les façades de bâtiments (verrière, matériaux choisis, orientation, etc.) pour obtenir une pollution minimale en choisissant les matériaux appropriés et une consommation d’énergie minimale par le biais d’ouvertures sur le jour et de recyclage des énergies naturelles (soleil, vent, etc.). Voilà.

Pour l’instant je me documente. Je lis, encore et toujours, car c’est assez intéressant de voir les avancées dans ce domaine. J’avais un peu de mal au départ puisque tout cela n’était pas concret, seulement des mots et des idées. Mais petit à petit, je suis tombé sur des choses plus terre à terre avec des techniques pour quantifier tout ça, donc je pense qu’il y a des possibilités d‘études dans le domaine. Enfin bref, j’en suis à la phase d’apprentissage, j’engrange les connaissances à ce sujet et ça me plait beaucoup.

Ouah, ça y est j’ai mal au cerveau à vous raconter des choses si sérieuses… Pas trop ennuyant ?

Je vous propose de passer à la suite, c'est-à-dire ma vie en collocation…

Si, je vous jure, j’ai une vie avec mes collocs.

Enfin presque.

Lundi en début de soirée, j’étais tranquillement installé à lire mon roman dans le canapé de ma chambre. Soudain, j’entends Paul, mon colloc australien, rentre à la maison. (Vous remarquerez que le “soudain“ n’évoquait en rien une surprise, mais était juste dédié à éveiller en vous un soupçon de suspens stérile). J’ai été me faire un café et on a discuté devant la télé. Il me propose de sortir avec lui et Alessandra (notre colloc italienne) dans un bar à $5 l’entrée puis $1 la pint… Sentant l’embuscade en beauté, alors j’ai d’abord refusé…

Il m’a offert une bière, puis deux, puis Ale est rentrée deux heures plus tard. On a repris une bière tous les trois, et là ils me proposent à nouveau de sortir dans ce fameux bar… Malgré ma forte volonté, ils ont su trouver les mots (“allé viens, ça va être fun !“) et j’ai fini par accepter… Quelle force de persuasion tout de même…

Sur la route, à pied, on a appelé Kat qui bossait à l’université, et on lui a dit de nous rejoindre. Une demi-heure plus tard, nous étions tous les quatre au “public bar“. Nous avons enchainé les tournées, en achetant les bières par huit, deux chacun… Bah oui, à ce prix, ça revenait à 0.60€ par bière… On a joué en équipe au billard avec Paul, et on a explosé les autres concurrents chacun leur tour… Bon ok, j’avoue, on a perdu autant qu’on a gagné ! Mais quand tu gagnes tu restes et les challengers paient la partie. 10 bières chacun plus tard (y compris pour les filles, pas de jaloux !), on a décidé qu’il fallait rentré. On était tous ivres, pas un pour rattraper les autres. On a quand même réussi à se perdre alors qu’on est censé tous les quatre connaitre la route ! On a même pris le tram sur un arrêt ! On était tous pliés de rire à raconter des grosses conneries, c’était vraiment sympa !

Pour ceux qui pourrait croire que je suis en train de me noyer dans la bière, ne vous inquiétez pas, ce fut ma première "charge" en Australie, et des comme ça je ne pense pas que j’en ferais deux !! Mais là, emportée par la fouuuule… Euh pardon…

Plus sérieusement, je pense que cette soirée fut mythique, et que même si nous ne sommes pas près de nous en remettre une comme ça d’ici un bon bout de temps, on a bien rigolé ! Vous nous auriez vu tous les quatre le lendemain avec notre voix cassée et les grosses cernes disant : “Hi, How ya goin', mate?“ “I’m so tiiiiired !“. Ce fut une soirée énorme, un premier gros souvenir d’une soirée improvisée entre colloc…

Voici quelques photos qui parlent d’elle-même :

Oui, c'est une lampe qu'il a autour de la tête...

Cliquez sur la dernière image pour l'agrandir

Voilà.

C'est tout pour aujourd'hui... Et demain ? Ce sera pire.

Biz

PS1 : Philippe, pour répondre à ta question, Paul étant originaire de Geelong, je me dois de supporter les Cats de Geelong au footy !

PS2 : Les amateurs remarqueront que la musique fait parti de la BO des poupées russes... Ironie du sort sans doute...