Surf Camp, la suite...

La musique est pour toi Raph ;)

Aujourd’hui, la suite du récit de ce week-end déjanté.

Je m’étais arrêté hier à la douche du samedi soir, prêt pour la soirée malgré un petit coup de fatigue… On sentait bien que le surf et la chaleur (ok et peut être aussi la soirée de la veille avec quelques heures de sommeil seulement !) nous avait un peu tous usés, puisque la soirée a commencé sur un rythme plus calme. J’ai participé à un “Times Up“ improvisé avec des mots écris par nous même sur une feuille, et ben ce n’est pas aussi facile en anglais ! Mais c’était bien rigolo.

Pour cette soirée, Paul et ses comparses avaient prévu un Barbecue, et des bières. Beaucoup de bières. En fait il y avait une quinzaine de packs de 30 bières, donc largement de quoi faire pour la soirée ! On a donc commencé l’apéro en attendant que les steaks hachés et les saucisses cuisent sur la terrasse. Ce qui est cool je trouve, c’est que malgré le monde, ils ont très bien géré les diners de sorte que l’on mange à notre faim, et quelque chose de bon en plus. Il y avait du pain de mie au graines, avec des sauces barbecue, une salade composée et du fromage. Bref tout pour se faire un bon sandwich !

La soirée a vite repris son rythme de la veille peu à peu : Jeux pour boire, musique sympa bien à fond, discussions agitées et internationales, gens tout nus, etc.

Vers 23h, Paul est venu chercher tout le monde pour tenter de nous engrener au pub du village. J’y suis donc allé, c’était bien rigolo. Heureusement que le bar était grand ! Je me suis d’abord posé avec un vieux australien pour discuter. J’adore faire ça ici. A chaque fois que je vais dans un pub, je discute avec les vieux australiens, ils sont super trop drôles et souvent super drunk aussi, alors ils me racontent leur vie. J’ai ensuite été à la terrasse où deux australiennes, également en week-end dans le coin, m’ont proposées de faire un billard avec elle. La place étant prise, on s’est rabattu sur une discussion posée dehors. Comme elles sont de Melbourne, elles m’ont promis de faire un billard dans la city pour se rattraper.

Après ce petit intermède “baristique“, nous sommes rentrés à la maison, où la fête battait son plein avec une bataille de ketchup dehors… Bref, du bon grand n’importe quoi. A 3h du mat, il n’y avait plus de bières, alors on a été obligé de ralentir un peu. Il faut dire qu’on a fait une grosse session “tuyauterie“, dont j’étais le remplisseur officiel :

Et ensuite tout le monde est parti se coucher peu à peu, même si certains l’étaient depuis un petit bout de temps (Hein Krot et Raph ! ;) ).

Dimanche matin, même régime que samedi matin : Réveil 9h, une banane et un grand verre d’eau, la tête un peu embrumée, et avec Perrine on est parti surfer. On s’est posé sur la plage, et malgré l’heure matinale, le soleil tapait déjà trop fort ! Ils avaient annoncé que ce serait la journée la plus chaude avec 28°C, et je pense qu’on les avait déjà atteint à 10h du mat ! On n’a pas tenu bien longtemps et on a finit par aller surfer pour se rafraîchir ! Et comme pour le samedi matin, les premières vagues nous ont vraiment réveillés. J’ai encore pris beaucoup de plaisir à surfer car j’arrivais bien à me lever et prendre les vagues. En plus les murs (vagues déjà écrasées) étaient plus faciles à passer donc on pouvait aller chercher les plus grosses vagues au loin.

Après cette longue session d’une heure et demi, on est revenu bien mort mais tout content de nous, et on a fait LA photo “on se la pète à l’australienne“ :

La journée de dimanche a ressemblé à celle de samedi : J’ai fait 4 sessions de surf, et entre on était posé sur la plage tranquilou à jouer, dormir, bronzer, discuter. Vers 13h, le soleil tapait tellement qu’on ne tenait plus, ça nous brûlait de partout et je commençais à avoir mal au crane, donc je suis remonté manger quelque chose, car une banane ne suffisait plus !!! Je ne suis pas resté longtemps là-haut, car je me disais que c’était vraiment l’occasion ou jamais de profiter du surf ! J’y suis donc retourner, et il faisait moins chaud. Les vagues étaient moins bonnes mais c’était toujours aussi rigolo. C’est à ce moment que Mickael est venu nous prendre en photo dans les vagues, sans combinaison (oui, c’est un gros malade !). C’est dingue ce sport, car en fait tu te prends vite au jeu de te dire “Il faudrait que j’arrive à prendre LA vague, une énorme que je prendrais dans le rouleau comme un pro“, alors que tu en as fait 4h dans toute ta vie. Mais c’est tellement drôle que tu ne peux pas t’en empêcher. Il y a un moment ou j’ai pris justement LA vague. Elle faisait 2.5m (un monstre pour moi, même si les australiens vont te dire que c’est trop petit !), et j’étais bien placé, au hasard ! Perrine qui surfait avec moi a vu sur mon visage la grosse appréhension quand la vague m’a prise (car j’ai rien pu faire !!), et même si je n’ai pas réussi à me lever, j’ai étais emmené sur 50m en ne voyant quasiment rien, mais en tenant fermement ma planche ! Le fou rire je vous jure, c’était troooop bon !

Mode Vacances australiennes

Oui, il est bien enterré à la verticale, il a mis une heure à en sortir ! Ahahah !

Vers 16h on est remonté au chalet pour plier nos bagages. On a vérifié qu’il y avait assez de places dans les voitures car il ne restait plus grand monde déjà. On a chargé un peu plus le 4x4 de Mickael : 11 personnes dedans, le maximum, et toutes nos affaires, les combinaisons et 12 planches dans la remorque, le tout ficelé de travers ! Et hop, let’s go back home ! Malheureusement, un trajet comme ça ne peut pas se passer sans de légères embuches… Comme vous avez pu le repérer dans les vidéos de mon dernier road trip, la Great Ocean’s Road est assez sinueuse ! Une fille assez timide a mal supporté les virages, et elle a fini par vomir par la fenêtre. Le truc pas cool, c’est que ni elle ni son mec n’ont prévenu, et que du coup, bah il y a un phénomène physique très simple : Quand tu vomis par la fenêtre d’une voiture qui roule, ça rentre dans les fenêtres suivantes pour atterrir sur le visage de tes voisins !! Etant un pote de Mickael j’avais eu le privilège de monter à l’avant avec Emilie (une française) et lui , et donc d’être épargné ! Mais imaginez l’odeur dans la voiture et le dégout des “victimes“ ! Du coup on a fait un petit arrêt “nettoyage-aérage“, j’ai laissé ma place devant à la malade, et on a roulé les fenêtres ouvertes !

Mickael et ses lunettes magiques, Pouah il me faut les même !

Trois heures plus tard, nous étions enfin arrivés à l’université. On a déposé les planches et les combinaisons au hangars, et je suis rentré chez moi… Enfin presque ! Car comme on m’avait volé ma serviette en auberge de jeunesse quand je suis arrivé en Australie, j’ai d’abord été à la laverie pour laver l’unique serviette que j’ai ! Oui je sais, je vais m’en acheter une cette semaine. En attendant que ça tourne, j’ai été avec Julien (le français boulanger) manger au pub un gros hamburger car on avait trop faim ! Et non, on n’a pas repris une bière, mais seulement un Coca.

C’est là que l’on pourrait croire que tout s’arrête enfin… Mais ce serait sans compter sur ma bêtise/maladresse/malchance (rayez la mention inutile). En fait, une fois rentré chez moi je jubilais sous une bonne douche chaude à l’idée de me glisser sous la couette 10 minutes plus tard… Mais avec le poids du linge pendu derrière la porte de ma chambre, cette dernière s’est refermée, avec les clés à l’intérieur ! Du coup bah enfermé dehors, en serviette !! Ma colloc Kat a essayé de forcer la serrure avec un trombone, mais ça marchait pas. J’ai réussi à ouvrir la fenêtre de l’extérieur avec un cintre, puis je suis rentré en serviette depuis la rue, comme un voleur. Bref, la grosse galère quoi !

Voilà, le récit de ce week-end de fou s’arrête ici. Dernière petite anecdote : Il a fait tellement beau que pour la première fois de ma vie, j’ai bronzé des pieds et des mains, et ça se voit très bien à cause de la combinaison… Heureusement, il n’y a pas une démarcation flagrante !! Et je suis tout marron de la tête, même pas de coup de soleil malgré la chaleur ! En même temps, on l’a joué à l’australienne : Tee-shirt quand il fait trop chaud, et crème solaire toutes les heures.

J’espère que ça vous a plu (et pas trop choqué… Et encore, je n’ai pas tout raconter ! ^^), moi je n’en reviens toujours pas, j’ai adoré ces 3 jours et j’ai vraiment trop envie de retourner surfer… Super experience, super week-end, Legen… Wait for it… DARY !

Demain au programme : Le film de tout ça si j'ai eu le temps de le faire, la vie à la fac de Melbourne, et d'autres surprises importantes...

Bizoos