mardi 30 décembre 2008

LA mission

Bonjour tout le monde,


Comme vous pouvez le remarquer, je vous écris beaucoup plus tôt que prévu… En effet, ceux qui connaissent ma poisse légendaire se doutent que tout ne s'est pas exactement passé comme on pouvait l'espérer. Mais bon on est encore vivant avec Coco, et on a bien rigolé, c'est l'essentiel…


Même si beaucoup sont déjà au courant, j'ai décidé de garder le suspens jusqu'au bout donc je demanderais aux initiés de ne rien dire jusqu'à ce que je crache le morceau s'il vous plait… Mais commençons par le commencement…



Mardi 23 Décembre


Nous voilà fin prêt pour le départ. Voiture récupérée et chargée, on est calé et prêt à foncer. Il est 18h lorsque nous démarrons de chez moi, mes deux collocs tarées Kat et Ale secouant un mouchoir blanc sur le seuil de la porte pour nous dire au revoir.



Nous étions fous, nous étions jeunes, nous étions forts. Donc nous avons roulé. Au bout de 300km, nous sommes arrivés dans les Grampians, des montagnes à l'Ouest de Melbourne. Le soleil commençait à descendre, d'où ma folle idée spontanée de tourner à la vue d'un panneau annonçant un panorama. Et ce fut le timing parfait. En effet, une fois arrivés en haut, nous étions sur une crête entre deux vallées, avec une vue imprenable sur le coucher de soleil…






La glace de la glacière à bière qui fuyait sur nos valises de fringues n'a rien enlever du charme de cet instant....



24 Décembre


Une fois le soleil couché, nous sommes reparti avec notre bolide, dans le but d'atteindre Adélaïde avant le lever de soleil.


Nous avons également croisé un koala géant ! Mais vraiment géant, regardez la taille que l'ont fait tout en bas comparé à lui :



Nous sommes arrivés à Adélaïde plus tôt que prévu, genre vers 3h30 du matin. Nous nous sommes plus ou moins perdus dans la ville… Bon ok, complètement perdus, on l'avoue. En fait Coco dormait, moi je dormais aussi conduisais. Arrivés dans la ville, nous n'avons vu aucun panneau… Mais genre aucun panneau, vraiment… Genre même pas "Boucherie St Clair" ou "Désert -> par là"… Genre rien du tout quoi. Du coup bah on a tourné quasiment une heure dans la ville, avant de faire demi-tour à un feu. Pourquoi cette précision ? Parce que c'est interdit en Australie, et comme par hasard, les policiers étaient là, et comme par hasard ils ont allumé les gyrophares, et comme par hasard ils nous ont arrêté. Le point positif, c'est qu'ils ont vu que nous étions Français, et du coup ils nous donnèrent juste un avertissement. On en a profité pour demander notre chemin, et ils ont sorti l'énorme GPS de fou pour montrer tout ça à Coco pendant que je soufflais dans le ballon juste pour la forme. Une fois cette petite étape "coup de pression à 4h du mat" terminée, nous avons repris la route en direction de Port Augusta, dernière ville avant le désert.


Avant d'y arriver, je me suis arrêté sur le bord de la route car le soleil n'allait pas tardé à pointer son nez, et je tombais de fatigue en voyant Coco ronfler… Nous avons donc pu apprécier, après le coucher, le lever de soleil… C'était magnifique…







Il était 6h30 lorsque nous sommes repartis, et j'ai laissé le volant à Coco car j'étais rincé ! D'ailleurs ça doit se voir sur cette vidéo :


C'est là que j'ai fait mon gros sale en dormant genre 2h d'une traite, et ensuite 2h par intermittence… C'était plus fort que moi, j'essayais de me réveiller et je parlais à Coco pour ne pas le laisser seul, je lui posais des questions, mais je m'endormais avant d'avoir entendu la réponse. Bref, trop dur d'émerger. Mais lorsque j'ouvris enfin les yeux, nous étions à Port Augusta, à l'entrée du désert. Un énième plein d'essence et nous entrions dans cette grande terre… C'est à ce moment là que nous avons tourné ! Oui, oui, vraiment, on a changé de route ! En fait la route sur laquelle nous roulions depuis 1000km passe au bout de la rue où j'habite à Melbourne. Donc nous n'avions changé de route qu'une fois dans les premiers 300m !!

Notre première surprise fut de voir que c'était plutôt vert. Nous pensions que le désert rouge comme on l'imagine arriverait plus au Nord, mais que nenni. En fait il a plu ces deux dernières semaines dans le désert l'équivalent de ce qu'il pleut en un an ici… Forcément, la végétation s'en est donné à cœur joie !! Donc ne vous attendez pas à voir des photos d'étendues rouges dans ce message, nous n'avons pas vu nous-mêmes.


Après une bonne pause repas, j'ai repris le volant vu tout ce que j'avais dormi ! Coco a dormi aussi, chacun son tour après tout…






Contre toute attente, il a même pleuvioté parfois. Mais ce n'était pas plus mal, puisque ça nous permettait d'avaler les kilomètres sans trop souffrir à bord de notre mini Hyundai Getz, notre titine, qui marchait du tonnerre. Les routes du désert, c'est droit.

Du coup, quand l'un des deux dort, l'autre craque un petit peu forcément…


C'est amusant car les routes sont droites, on ne voit personne sur des kilomètres, on s'amuse à mesurer les parties sans le moindre virage, ne serait-ce qu'une légère courbe ("24km, ouaiiiiis record battu !!"), mais en fait nous ne sommes pas vraiment seuls… Oui car comme il y a des stations essence tous les 300km environs, et rien d'autre entre, et bien les gens qui traversent le désert comme nous s'arrêtent aussi. Du coup, on croise toujours les même énergumènes à chaque arrêt. Les "villes" où l'ont peut faire le plein sont assez amusantes, car seulement composées d'UNE ferme, faisant station essence, restaurant, boutique souvenir, bar, garagiste, etc. La preuve en image :



Traduction :

Moutons : 20 000
Mouches : 2 000 000 approximativement
Hommes : 30
(Allemands : 4)


Ah oui, et au fait voici un vrai road-train. Les chauffeurs n'ont peur de rien, ils roulent à 110km/h avec ça, et le maximum que nous avons vu fut avec 4 remorques, comme celui que l'on double sur la vidéo :


Et voici un gros psychopathe qui était tout seul sur la route... Je ne sais vraiment pas comment il faisait vu qu'il y a une maison que tous les 300 bornes !!


Nous ne comptions pas traversé le désert en une seule journée. En fait on s'était dit qu'il faudrait qu'on évite de conduire de nuit pour ne pas se manger un kangourou, et que par conséquent nous camperions dans le désert une nuit, avant de finir les 600km qui nous sépareraient d'Uluru selon nos pronostiques. Mais à 18h, nous roulions toujours, sans s'être énormément arrêté, et un dilemme se profilait peu à peu. Il nous restait 350km, environ 3h de soleil, devions-nous foncer ou ralentir pour dormir avant d'atteindre Uluru. Nous avons décidé de rouler et de voir…



… Et nous l'avons fait ! Après un autre contrôle de papier de la police dans le désert, après 25h30 de route non-stop à deux, après 2365 km dont 1300 dans le désert, nous entrions enfin dans le parc naturel d'Ayers Rock (nom anglais du gros rocher, car Uluru est aborigène). Et comme par magie, nous avons même trouvé un point de vue pour voir ce gros truc de loin :



Et ça, c'est une simple colline que chaque année des centaines de touristes chinois pensent que c'est Uluru, et ils prennent des milliards de photos de cette jolie colline, et repartent, persuadés d'avoir vu le gros rocher rouge...


Je vous dis pas à quel point nous étions contents ! Nous étions le 24 décembre, il était 20h, et nous avions atteint notre but avec quasiment 18h d'avance ! Il faut dire que nous n'avions pas fait semblant de rouler ! Et puis avec ce temps clément, nous n'avons pas TROP souffert de la chaleur en roulant, ce qui nous a permis de foncer.



A 80km du rocher, nous avons trouvé un camping gratuit tenu par une ferme-pompe-à-essence-restaurant-bar. Etant en mode économie de money vu le prix de l'essence dans le désert (50% de plus qu'en ville, on est passé de $1 à $1,5 environ), on a sauté sur l'occasion ! Avec Coco nous tenons à remercier nos parents à ce moment- précis de l'histoire, pour l'éducation camping que vous nous avez enseigné… En effet, je pense qu'un néophyte du camping aurait tapé une légère crise de nerf avec nous hihihi ! Le terrain était dur comme de la pierre donc trop galère pour monter la tente, un peu de vent, des douches sans eau chaude et surtout pleine de scarabées verts ENORMES, de papillons moches ENORMES aussi (genre avec trois comme ça sur ta tronche, on ne te voit plus), et de sublimes ENORMES araignées (genre UNE SEULE comme ça sur ta tronche, on ne te voit plus). Mais on a pris ça avec le sourire, on a mis des tongs pour prendre la douche, mis la voiture en par vent face pour accrocher les cordes de la tente dedans et manger à l'abris, et nous étions installés comme des pachas ! Et puis… C'était Noël !


Notre repas fut des plus simples pour le réveillon : Jambon-sauce-tomate-pâtes. En même temps avec la route c'était compliqué d'avoir des produits frais. 3 Bières plus tard, les dents brossés et la voiture chargée pour le lendemain, nous étions paré pour une bonne (courte) nuit.



Oui car le programme du 25 Décembre était chargé ! Levé 4h pour voir le lever de soleil sur Uluru… Le vent est vite tombé, et on s'est vite retrouvé dans un sauna dans la tente… Je n'avais jamais eu aussi chaud de ma vie dans une tente, on ne pouvait pas respirer ! En même temps, vu que nous n'avions que 4h avant d'avoir à se relever, c'est passé plutôt vite !



25 Décembre


Quelle journée magnifique… Mais je vous raconterai tout ça demain… car il faut que je prépare ma valise pour partir à Sydney ce soir.



Bonne journée et…


… Joyeux Noël !

(en retard)

Cliquez dessus pour les agrandir



mardi 23 décembre 2008

Bon et bien bravo...

Non mais vraiment quoi...

Vous pouvez être fier de vous...

...


...


...


...


J'ai une touffe de ouf à cause de vous !!


Mais vous me connaissez, je me suis dit qu'il y avait bien quelque chose à faire avec cette tête de psychopathe... C'est pourquoi, tel un taré moyen, je me suis amusé à me prendre en photo toujours à la même place TOUS les matins, pour voir l'évolution...

Et puis comme le ridicule ne tue pas, je me suis dit que ça pourrait être drôle d'en prendre une à la sortie de la douche, mais aussi une avant, au levé du lit !!

Le seul truc nul je trouve (mis à part la tête de demeuré que j'ai dessus, mais bon ça c'est un peu fait exprès... Ou pas...), c'est que j'ai pensé à ça trop tard, autrement dit ce n'est pas 6 mois de touffe, mais seulement 2... Dommage...






Voilà, j'espère que vous vous êtes bien foutu de ma gueule... Vous avez le droit de me traiter de psychopathe, moche, artiste (oui bah quoi, on peut rêver), taré fini, taré pas fini, au choix évidemment...

On part dans le désert avec Coco dans 2 heures, donc je vous laisse, je vais finir mon sac...

Je vous souhaite à tous un joyeux noël et une bonne année... Plein de belles choses, plein de bonheur, d'amour...

Enormes bizoos à tous

dimanche 21 décembre 2008

Cairns...

Avec ce message, je viens de battre le record du message le plus long du net avec plus de 6 pages Word... Désolé d'avance !


Bonjour à tous,



Après avoir reçu des lettres de menaces de mort suite au non-remplissage de mon blog (oui je balance Angel), je reprends la plume pour vous raconter notre semaine, même si je n’ai pas une minute… En effet, Coco arrive demain matin, Yoan repart après-demain, et le jour suivant on démarre avec Coco… Enfin bref, on y reviendra.



Revenons donc à cette semaine… Notre vol pour Cairns était prévu lundi matin… Le dimanche soir, nous avons fait connaissance de nos voisins qui vivent en colloc aussi, car nous étions sur notre canapé devant. Du coup ils ont bu une bière, puis deux, puis douze, et on est allé se couché tard. Mais comme l’avion était à 6h40, on avait prévu le coup en mettant trois réveil… OU PAS. Car, chose plus qu’étrange, aucun de nous deux n’a entendu les 3 réveils, et lorsque l’on s’est réveillé comme des fleurs, il était 7h30 !! Je ne vous dis pas dans l’état de rage et de tristesse on était… On a appelé la compagnie mais il n’y avait pas d’autre vol dans la journée… Donc on a rebooké pour le même vol le lendemain matin. On se sentait tellement con et idiot qu’on est pas sorti de la journée, on avait vraiment trop la rage. Jusqu’au moment où j’ai reçu un mail de tuteur, qui me demandait si on pouvait se voir… Résultat, ce p*tain de super chinois de m*rde a encore changé d’avis comme de chemise pour mon rapport, donc j’ai bossé à l’univ jusqu’à 22h ! Bref, une journée de merde.

Mardi matin, à 4h nous étions d’attaque. On a été à la gare en vélo histoire d’être sûr de ne pas avoir de soucis avec les trams, on préférait assurer ce coup-ci…


Une fois le vol pris et les 2300km parcourus, nous sommes tombés sous le choc de la chaleur… Oui car même si vous pensez qu’il fait un temps radieux, le week-end dernier il a plu tout le samedi et le vent qui souffle rafraichissaient fortement les envies de short ! A Cairns, il faisait 32°C et 80% d’humidité, je ne vous raconte pas le choc à la sortie des zones climatisées. J’ai pris quelques photo depuis le hublot, car ça donnait déjà un bon aperçu du paradis vers lequel on allait se poser…




C’est beau hein ?


Arrivés sur place, nous sommes allés à une petite auberge de jeunesse que Kat ma colloc nous avait conseillé vu qu’elle connait mon style de vie : Le Corona Backpacker. (Non, on ne l’a pas choisi car c’est le nom d’une bière). Et sérieux c’était super. Le mec à l’entrée, un jeune moitié australien moitié italien, Angelo, nous a filé une chambre et donné pas mal de petits conseils pour les tours à booker dans la région. L’auberge de jeunesse était très routarde, avec des tags magnifiques partout, des petites chambres très simples mais propres, et un vieux ventilo tournant à 300 à l’heure pour tenter sans y parvenir de faire baisser la température et la chaleur étouffante. En fait j’ai vraiment adoré le climat car il me rappelait l’Inde à 100% : très chaud et très humide. Une fois posés, on a filé faire un tour dans Cairns pour voir le lagon, et tenter de réserver un tour à faire dans le nord de Cairns, à Cap Tribulation. Mais avant tout, une petite pause déjeuner à l’anglaise et écriture des cartes postales s’imposait :


Le ventre rempli, le tour pour les deux prochains jours réservé, il était temps d’aller gouter au lagon… Je dois vous avouer qu’il nous a fallu bien 2h pour arrêter de dire “Rolala le truc de ouf, c’est le paradiiiiiiis !“. En fait, comme la mer est plutôt dangereuse, car bourrée de requins, de méduses et de pieuvres mortelles à cette saison, il est interdit de se baigner. Vous pouvez imaginer la frustration lorsque l’on voit l’eau turquoise et les 35°C… C’est pourquoi à Cairns ils ont construit un sublime lagon, avec des barbecues gratuits tout autour, les palmiers, etc. bref le grand jeu quoi. Enfin je vous laisse juger :









On avait rencontré une allemande du nom de Sabine dans la navette à l’aéroport, donc nous l’avons rejoints sur le bord du lagon pour le reste de la journée… Gros passage détente vacances, à discuter à l’ombre allongés sur les serviettes, et en se rafraichissant toutes les heures dans le lagon… Pouah le pied !! Comme nous avions droit à un repas gratuit dans un pub grâce à l’auberge de jeunesse, nous avons été mangé au bar, puis nous avons remangé dans un bar ou Sabina avait aussi un repas gratuit (valable pour nous aussi mouahahah !). Cette dernière avait aussi repéré le nom des bars sympas, nous avons été voir ce que ça valait. Assis dehors à un pub irlandais, sous une chaleur écrasante, nous avons commencé à discuter avec nos voisins de table, un couple australo-kiwi. Ils étaient adorables et nous avons vite sympathisé. Résultat, 3h plus tard, nous étions toujours au bar, et cinq australiens avaient joint la table ! On a passé une supère soirée.





Vers 2h, nous sommes rentrés, un peu allumés… Et comme ils changent de fuseaux horaires à Cairns (enfin ils ne font pas l’heure d’été vu qu’ils sont proche de l’équateur), on avait deux heures différentes sur le portable et la montre… Nous devions nous lever tôt le lendemain pour partir faire notre tour organisé, alors histoire de ne pas répéter la mauvaise expérience de lundi, on s’est dit qu’il fallait mieux choisir l’heure la plus avancée…


… Et ce ne fut pas la bonne ! Alors que nous attendions le bus dehors, il n’arrivait pas… jusqu’à ce que l’on est confirmation en appelant Sabine qui dormait encore ! Bon bah du coup on a dormi sur le trottoir pendant une heure au soleil… Les gens ont un peu halluciné je pense, mais nous on a bien dormi ! (surtout moi !)


Une heure plus tard, nous étions donc en route vers le kiosque pour régler les deux prochains jours, auprès d’un gros australien local au look très classe :

Et hop, nous voilà en route ! Deux jours de voyage à Cap Tribulation ! Alors pour la description, Cap Tribulation est le seul endroit au monde ou la plus ancienne et plus fournie en faune des forêts tropicales au monde rencontre un autre parc naturel protégé : la barrière de corail. Donc pour faire court : Un endroit qui promettait ! Le voyage se coupait en deux jours : Le trajet pour aller là-bas, entrecoupé de visites et de ballades dans la rainforest, des parcs d’animaux, etc., et le retour l’après midi du jour suivant, avec donc du temps libre de 14h le premier jour à 14 le lendemain.


C’était super sympa car notre chauffeur-guide, Andrew, un australien typique d’une centaine de kilos, était très naturel et connaissait la région sur le bout de doigts. Il nous a donc raconté plein d’histoires, et le tout avec humour et culture, donc exactement ce que l’on cherchait. Nous avions choisi cette compagnie spécialement pour ça : le fait que ce soit une petite agence locale et non un grand groupe. Du coup à 7h30 nous étions une huitaine (si, si, ça existe ce mot) prêt à profiter du séjour. Sabina avait décidé de nous suivre. Nous nous sommes tout d’abord arrêtés voir une petite rivière avec un pont suspendu :






Ensuite nous sommes allés dans un parc d’animaux très petit mais super. Et comme Andrew connaissait très bien les gens, il connaissait l’histoire de chaque animaux du parc. Il leur avait même donné un nom ! On a vu de beaux perroquets un peu tarés, tapé la cosette avec un jeune kangourou bien sympa, vu Roger le crocodile, un animal bien moche mais dont la région regorge et qui ressemble à une autruche punk, et encore plein d’autres animaux :





Une fois cela fait, nous avons bu un petit café sur place car la saison de la pluie débutant, on s’est pris une pluie du diable énorme. J’ai adoré car il faisait très chaud, du coup ça faisait vraiment du bien (même si ça n’avait pas l’air de plaire à tout le monde). Nous sommes repartis vers notre destination. Nous avons pris un ferry pour traverser une rivière :

Les plus pointilleux pourraient se demander si les australiens n’ont pas entendu parler de ce que l’on nomme un pont, mais figurez-vous qu’ils ne sont pas (si) cons. En effet, durant la saison de la pluie, la rivière monte de plus de deux mètres, donc forcément, c’est tendu… Et puis la rivière est infestée de crocodiles. A tel point qu’il est fortement déconseillé d’approcher les rives ou les coins tranquilles, et complètement interdit (enfin à part si t’es con, là, t’as le droit) de se baigner. Chaque année plusieurs personnes meurt manger par les crocodiles, et on ne retrouve rien d’eux, si ce n’est leur montre parfois, ou alors leur majeur avec la bague pour les mariés car les crocodiles ne sont pas fan du métal…

Une fois cette rivière impressionnante traversé, nous avons repris la route, qui devenait de plus en plus tortueuse et comme étouffée par la forêt tropicale de plus en plus dense. Un petit arrêt à un point de vue cachés dans les nuages :





Puis nous avons fait une ballade dans la forêt tropicale à pied. Il pleuvait comme rarement j’avais vu ça… Des trombes d’eau, hallucinant. On avait des ponchos à disposition, mais je trouvais ça plus sympa sans… Bon ok, bizarrement, j’étais le seul ! Je vous conseille de regarder ce passage dans la vidéo en fin de message. On a vu des choses sublimes et appris plein de choses sur la nature avec Super Andrew :







Vers 13h30, nous arrivions enfin à Cap Tribulation. Nous nous sommes déposés à l’auberge de jeunesse que nous avions choisi, toujours sur les conseils de Kat. Et nous n’avons vraiment pas été déçu !! Imaginez-vous en pleine forêt bien dense, pas loin de la mer turquoise, sous la pluie chaude des tropiques… Imaginez des petites maisons éparpillées dans ce coin paradisiaque… Imaginez les animaux partout qui marche sur le même chemin que vous, car ils sont chez eux. Imaginez un petit bar en plein air protégé par une grande toile pendue dans les arbres, avec une petite piscine et des canapés partout et des petites tables… Imaginez le bruit des insectes grouillants, les araignées de 5cm de diamètre qui vous regarde faire pipi… Pff, un paradis je vous jure :






Comment décortiquer une coconut :










On a donc fait le tour du coin et découvert la plage privé de l’auberge, avec la forêt tropicale qui se jette réellement dans l’océan. Au passage on avait changé d’océan, nous étions dans le Pacifique Sud ce coup-ci... Et sans changer de pays ! Comme le bar était un peu cher, après s’être baigné dans la piscine, nous avons décidé de remonter à l’unique magasin de la région pour acheter de quoi manger et quelques bières. Nous sommes passés par la plage, tant qu’à faire :





C’était assez loin, et même si l’on avait mangé des mangues trouvées sur la route, au retour on a opté pour faire du stop. Ca a vite marché, et on s’est fait ramener par des gens qui dormaient au même hôtel. Nous avons passé la soirée dans notre petite maisonnette avec nos colocataires du soir : Sabine, une anglaise, une irlandaise, une écossaise, un anglais, deux allemande et un sud-africain. C’était une soirée bien sympa où on a partagé l’alcool que tout le monde avait acheté et où on a discuté dans ce cadre idyllique jusqu’à pas d’heure, en jouant à des jeux à boire en anglais donc beaucoup moins facile pour nous que pour les anglophones. A 1h du matin, on a décidé d’aller se coucher, car la journée avait été bien chargée, et le lendemain…


… Nous avions réservé une matinée Snorkeling ! Enfin de la plongée au tuba quoi… Dans la barrière de corail ! Le bateau loué était un petit bateau pour 24 personnes seulement, qui avait un permis spécial pour aller dans des coins de la barrière reculés où seul eux et une autre compagnie était autorisé à aller. Autrement dit, nous étions seuls au milieu de ce paradis terrestre. Josh, le skippeur-branleur du bateau, la preuve :

… nous a formé avec Sarah, notre monitrice… Ah Sarah… Aaaaaaah Sarah… Pff (soupir songeur)… Bref, passons. On a ensuite plongé dans deux endroits. Lors de la première plongée, nous devions resté plus ou moins groupés (mais pas comme des sardines non plus !) pour que Sarah (aaaah Sarah… Ok j’arrête) nous montre les choses à voir. Même si je me débrouille plutôt bien en plongée, j’ai décidé de la suivre car j’étais fou d’elle puisqu’elle nous expliquait plein de choses intéressantes. Ainsi nous nous sommes baladés 45minutes au milieu du corail, merveilleux, regorgeant de milliers de poissons exotiques trop jolis aux milles couleurs… Et comble du comble, mon rêve s’est exhaussé : Nous avons vu une tortue !! J’ai nagé avec elle mais tout le monde la collait alors je me suis ensuite contenté de la regardé nagé à deux à l’heure l’air tranquille… Nous avions des tenus spécial tête de zboub anti-méduses :








Nous sommes remontés sur le bateau pour aller voir un autre point pas loin. C’était super beau encore, et là les gens se baladait plus librement. Si bien que par un moment j’étais avec Sarah et une maman qui avait peur et que donc la monitrice tirait sur une bouait. On a vu une énorme tortue, une vraiment très grosse ce coup-ci, genre pas loin de 90cm de diamètre, avec Sarah on est descendu tout au fond la voir car elle avait vu que je me débrouillais pas trop mal. On a nagé avec la tortue, puis nous avons suivi une grosse raie qui se prélassait dans le sable, etc. Pff c’était tout simplement magique. 2h de plongée plus tard, Josh nous expliqua un peu plus de choses sur la barrière de Corail, et nous sommes retournés vers la plage. J’adorais ce retour en bateau, le vent en pleine tête, avec une vue époustouflante.


Une fois revenu au camp, nous avons mangé dans la cuisine commune le reste de nos courses, puis nous avons dit au revoir à nos collocs d’un soir pour reprendre le car. Le chauffeur avait changé, mais il restait tout autant australien, puisque dans ses phrases il y avait au minimum et sans exception un “just relax“ ou “no worries“ ! Il n’arrêtait pas de raconter des conneries, c’était super drôle. Nous avons fait un tour de bateau sur la rivière des crocodiles sur le chemin du retour , mais les crocos avaient aussi chaud que nous donc été enfouis dans l’eau ! Du coup je vous raconte pas comment j’étais en pleine lutte intérieure !! La preuve, regardez moi ce coma monumental :




Une fois descendu du bateau tout le monde était mort de rire car on avait tous dormi plus ou moins, et vu un croco et demi, la preuve :

On s’est arrêté à un autre point de vue bien sympa car il faisait plus beau que la veille :




Puis nous avons visité en coup de vent Port Douglas, LA ville des VIP par excellence. Toute star qui se respecte à une maison ici. Tous les présidents depuis Reagan en ont une par exemple. Mais notre chauffeur, du cru local, a un peu de mal avec ce style de ville vous l’avez bien compris, donc il n’a pas arrêté de balancer c’était trop drôle. Il nous a présenté des stars dans la rue, comme Brad Pitt en nous montrant un gars en débardeur rose, ou encore le chien Lassie en nous montrant un caniche, etc.

Nous étions de retour à 19h à l’auberge Corona. Juste à l’heure pour rencontrer trois allemandes, manger avec elle, puis passer au wine shop pour acheter une bouteille de vin et quelques bières, pour aller siroter ça au bord du lagon de nuit. Contre toute attente, on pouvait encore se baigner, alors je ne me suis pas gêné !!



Nous avons passé toute la soirée sur place, à boire, mangé la fin de nos sandwichs et discuter… C’était une soirée merveilleuse ! Il faisait encore très chaud. Vers 2h, nous sommes passés dans une boite toute pourrie où un mec bien moche déguisé en père Noël faisait un strip tease pour la ladies night. Au passage, ça fait quand même toujours très bizarre de voir les sapins de Noël lorsqu’il fait 35+C, et qu’ils le décorent en mettant des tongs dedans à la place des boules… Puis gros dodo sous cette chaleur de fou, et le lendemain matin à 9h nous reprenions l’avion pour rentrer à Melbourne…



C’était un voyage très rapide, mais vraiment excellent, un vrai paradis…



En rentrant, on a encore fait des soirées avec mes collocs et les voisins qui passaient par là, jusqu’à pas d’heure. Aujourd’hui on a été mangé avec Kat et Ale au Vegie bar, un resto végétarien où l’on a trouvé le meilleur gâteau au chocolat du monde, ça ne fait aucun doute… Ensuite comme il faisait chaud et beau, on est passé dans un petit marché d’art magnifique et intemporel. Et comme en sortant il faisait toujours beau et chaud, je me suis installé avec Kat sur l’herbe au milieu de la rue devant chez nous. Yoan nous a rejoint. Puis Ale. Puis Paul. On a passé toute la journée à discuter, écouter de la musique, et bouquiner, le tout en cramant au soleil enfin de retour en force à Melbourne…






Pour finir, voici une vidéo résumant notre voyage avec Yoan à Cairns. Alors oui, c’est long, encore plus que la précédente, mais on a accès notre côté souvenir plus sur les vidéos que sur les photos, donc je pense que même si vous venez de vous taper un pavé énorme de lecture, l’essentiel et le plus beau est dans la vidéo suivante. Et puis je me dis que je ne suis pas prêt d’écrire à nouveau sur le blog, donc vous avez de quoi vous faire jusqu’au 5 Janvier environ (date à laquelle je pense j’aurais peut être le temps de vous écrire).


Je pars à Uluru en voiture avec Coco mardi, donc je n’aurais pas le temps de vous écrire avant, et je ne pourrais pas vous chanter Merry Christmas de ma voix cristalline en direct le jour de Noël (ce qui ne m’empêchera pas de penser fort à vous tous), donc je vous souhaite dès maintenant un très joyeux Noël et une bonne année. L’année qui vient de s’écouler a été pour moi remplie de passages parfois assez dures, mais également de beaux moments et d’une vie plus ou moins de bohême. Cette année 2008 où je n’ai pas beaucoup vu la France s’achève bientôt, et cette vie de chanceux avec, donc je reviens très vite vous revoir, l'année prochaine en vrai cette fois-ci…


A très vite tout le monde,

Vous me manquez beaucoup


PS : La première chanson était pour toi-même si elle n’a rien à voir.